Plaidoyer pour la reconnaissance

Nous nous construisons dans le regard de l’autre. Cela en étant petit bébé, enfant,  puis ce besoin fondamental humain d'être vu, reconnu reste présent tout au long de notre vie.

L'analyse transactionnelle parle de soif de reconnaissance pour montrer l'importance de ce besoin, aussi vital que manger et boire selon cette théorie.

La reconnaissance au travail  s’exprime sous différentes formes et peut  porter sur la personne, les résultats, les efforts, l’investissement l’expertise.

 Si nous savons qu’il est important d’en donner, nous agissons toutefois selon nos représentations et visions personnelles.  Il peut y avoir des peurs à exprimer de la reconnaissance « Si je lui dis que c’est bien, il va prendre la grosse tête » ou « me demander une augmentation».

Certaines cultures d’entreprise ne le permettent pas ou peu.

Il peut y avoir des habitudes ou pratiques ancrées, des personnalités plus ou moins enclines à exprimer des ressentis. Nous avons tous notre "économie de signes de reconnaissance", comme l'explique le cadre de référence de l'analyse transactionnel. Nous les distribuons et recevons selon nos règles et propres besoins.

En entreprise, “La reconnaissance externe est importante, peu importe de qui elle vient. C’est elle qui permet de confirmer qu’on a une identité, un lien social. Se dire qu’on est bon et qu’on est seul à se le dire n’est pas suffisant.” Professeur Jean-Pierre Brun, Département de management, Université Laval , Ville du Quebec Canada.     Citation du site internet « minds.fr ».

Les pratiques de reconnaissance contribuent au bien être en entreprise. Le manager et le leader jouent un rôle important. C’est encore un aspect invisible du rôle du manager.

 Et au fait, Est-il lui-même suffisamment reconnu ?

A Recto Verso nous participons à la valorisation de la fonction managériale, à la reconnaissance des compétences spécifiques du manager, et nous avons à cœur de participer à la reconnaissance de cet élément cl& de la dynamique invisible des &quipes