Le doute et la confiance

Réflexion personnelle sur l’incertitude qui nous entoure

Je me suis beaucoup documentée pour comprendre la crise sanitaire actuelle. J’ai lu beaucoup d’articles plus convaincants les uns que les autres. Celui que je retiens aujourd’hui, c’est celui d’une personne qui expliquait qu’au final, elle ne savait pas avec certitude. J’ai trouvé cela  assez réconfortant. « Je ne sais pas ». Cela m’a vraiment fait réfléchir car Paradoxalement cela m’a soulagé.

Pourquoi est-ce réconfortant de dire que l’on ne sait pas ?

Commencer par reconnaitre que l’on ne sait pas, c’est ouvrir le champ des possibles : apprendre, rechercher, trouver des repères, se recentrer, demander de l’aide, s’entourer de personnes aux compétences différentes pour éviter de se tromper. Tout commence par un « je ne sais pas ».

Cela permet la confiance. En  entreprise, je suis parfois questionnée par les managers sur la confiance. Comment la générer, la susciter, la construire. Avoir confiance en un salarié, c’est  autant être sûr qu’il ou elle va réaliser son travail, que d’être sûr que si elle ou lui ne sait pas, va le dire, réfléchir, demander. Tout commence par un « je ne sais pas ».

Si on ne sait pas, nous n’aurons  plus tendance à penser que tout va aller mal ou inversement tout va aller bien. Il y a un espace pour le doute, qui nous remet en contact avec nos capacités, nos forces, nos ressources. Cela nous maintient en éveil et invite à observer, ressentir, rester en lien avec son environnement. Et tout commence par un « je ne sais pas ».

 

Enfin, Il y a un espace pour l’espoir, l’action, le changement, le renouveau.  

Et tout commence par un « je ne sais pas ».